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Le billet de Marc FAYET : Rendez-vous, vous êtes concernés !
A vos agendas ! Ce sera le 2 décembre 2017, une date à marquer d’une bière blanche car elle va couler à flot ce Samedi-là du côté de Bergerac et puis il y aura du rouge aussi parce que dans la région il est particulièrement recommandé pour la convivialité et puis de l’eau minérale pour les plus sérieux ou les plus sceptiques. J’y serai, vous y serez, nous y serons tous pour cette première grande fête du cyclisme Français de l’ère moderne, ce critérium augmenté d’une remise des trophées de l’année, le tout dans une atmosphère joyeuse et festive alimentée par quelques artistes et sommités qui viendront offrir leur bobine et leur talent pour la soirée de gala. Les coureurs les plus plébiscités par leurs pairs vont recevoir les honneurs de cette première édition historique pour notre sport. Un coureur sur un vélo c’est déjà beau mais un beau coureur sur un plateau c’est encore plus beau surtout s’il a un trophée en main. On le sait, il existe dans notre peloton Français quelques gars qui mériteraient de défiler pour quelques grand couturiers et puis il faudra des filles aussi car elles ne le méritent pas moins alors lâchez-vous ! Après des mois de cuissard, il faudra faire péter les costards… C’est o-bli-ga-toire !
Cette initiative formidable et un peu folle, issue du cerveau toujours en ébullition de Pascal Chanteur, alimenté par ses amis de l’UNCP, qui savent se chauffer aussi, va enfin permettre à notre sport de se payer le coup d’éclat qu’il mérite. C’est un truc à faire braquer les caméras avides de nouveauté, un truc à allumer les projecteurs et faire scintiller de mille feux les yeux déjà brillants de tous ceux qui oeuvrent pour rendre notre cyclisme encore plus attractif et plus admirable. Il y a dans ce nouveau rendez-vous une volonté affichée de montrer que le vélo recèle en lui tout le potentiel pour être à la lumière car à l’heure où le public a besoin qu’on lui indique ce qu’il y a à voir, il est temps de se décomplexer face aux sports qui ne vivent que d’éclairages flatteurs ou de publicités glacées. Le cyclisme, par cette occasion bergeracoise, va prouver qu’il sait être authentique dans sa gaité, sincère dans sa joie, légitime dans son enthousiasme. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas offert le droit d’exprimer sa fierté d’exister, le moment est venu de le faire en Dordogne et ce sera un Samedi inouï et déjà inoubliable.