UNCP UNCP
L'UNCP est le syndicat professionnel des coureurs cyclistes français.
Syndicat de service et de dialogue constructif.
Créé il y a plus de 60 ans, il a pour vocation la représentation des coureurs et la défense de leurs intérêts collectifs et individuels.
contact@uncp.net . Comité Directeur . UNCP 161 Chemin du Buisson – 38110 DOLOMIEU
  • Route Pro Championnats de France Cassel 2023 - Photo Bruno Bade
  • Route Pro Photo Bruno Bade
  • Route d’Occitanie 2020 Photo Bruno Bade
  • Tro Bro Leon 2019 Photo Bruno Bade
  • Paris Camembert 2020 Photo Bruno Bade
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Le billet de Marc FAYET :  Tout vient à point qui sait apprendre 


Un jour de 2009 au mois de Juin, un trentenaire amateur apparu à la lumière de Saint Brieuc. On racontait que ses talents étaient nombreux, que son potentiel était énorme, que son intelligence était vive et que ses diplômes étaient solides. Peut-être ! Mais ce n'est pas parce qu'un jour on a battu Chavanel sur le plat que l'on pourra bientôt talonner Rodriguez sur les pentes… ! Et pourtant c'est ce qu'il parvint à faire à peine quelques mois plus tard quelque part dans le Pays Basque à Orio sous un maillot Belge appelé Lotto.

Il ne lui en fallut pas davantage pour commencer à se faire un nom pour en faire des rimes : Orio, Lotto, Péraud.

Un jour de Février 2011 à peine revêtu de la tenue que lui a offerte Vincent Lavenu, le manager providence, il talonnait David Moncoutié en haut du Mont Faron pour le seconder sur le Podium du Tour MéditErranéen. Certes ! Mais ce n'est pas parce qu'un jour on a surclassé Talansky, Voeckler ou Cummings sur la côte d'azur qu'on pourra faire monter sa côte sur les cols plus durs du Tour. Et pourtant C'est à ce moment qu'il commença à se faire un prénom pouvant faire une chanson : « Et voilà qu'on l'apostrophe, qu'on lui d'mande des autographes, jusqu'aux pays limitrophes, et sur les bords du Télégraphe, on en veut du Jean-Christophe »

Un soir de Juillet 2011 alors qu'on ne l'y attendait pas, au milieu des seigneurs des grandes boucles il intégra le trop convoité top 10 qu'on croit inaccessible et qui pourtant pour lui était une cible.

Mais ce n'est pas parce qu'une fois on a ferraillé avec les plus grands qu'on doit faire le Fanfaron… Et pourtant c'est ce qu'il devint puisqu'il l'emporta encore deux fois au sommet du Mont Faron.Il ne lui en fallut pas davantage, ce chemin faisant, pour obtenir des initiales qui en font un ami, un proche, un familier, un champion, un dieu adopté par tous, J.C comme un certain personnage qui, dit-on, faisait des miracles.

Mais ce n'est pas parce qu'on gravit les marches de la renommée qu'on peut rêver attraper celles du podium de la plus grande épreuve du monde.

Et c'est pourtant ce qu'il advint en ce jour de Juillet 2014 où il devint le Dauphin d'un requin imposant sa maturité auprès de la jeunesse insouciante du nouveau maître de Juillet.

Mais ce n'est pas parce qu'on a de la chance un jour qu'on est dans la veine toujours et rien n'est plus vrai… Chute, rechute, opération, ré-opération. 2015 qui avait débuté en lumière faillit se terminer en calvaire. Mais dans la douleur comme dans la victoire J.C garde la même calme apparence, dans la certitude ou dans le doute il maintient sa même calme éloquence, parlant lentement pour s'exprimer sûrement. Attitude admirable d'un champion tardif qui comme les vendanges génèrent des crus singuliers et originaux. Que ce soit pour ce qu'il a fait, pour ce qu'il fait ou ce qu'il fera, il est notre nouveau héros disposant de cette part d'homme qui fait honneur à nos vélos.


Marc Fayet 
novembre 2015

Le billet de Marc FAYET :  Tout vient à point qui sait apprendre 


Un jour de 2009 au mois de Juin, un trentenaire amateur apparu à la lumière de Saint Brieuc. On racontait que ses talents étaient nombreux, que son potentiel était énorme, que son intelligence était vive et que ses diplômes étaient solides. Peut-être ! Mais ce n'est pas parce qu'un jour on a battu Chavanel sur le plat que l'on pourra bientôt talonner Rodriguez sur les pentes… ! Et pourtant c'est ce qu'il parvint à faire à peine quelques mois plus tard quelque part dans le Pays Basque à Orio sous un maillot Belge appelé Lotto.

Il ne lui en fallut pas davantage pour commencer à se faire un nom pour en faire des rimes : Orio, Lotto, Péraud.

Un jour de Février 2011 à peine revêtu de la tenue que lui a offerte Vincent Lavenu, le manager providence, il talonnait David Moncoutié en haut du Mont Faron pour le seconder sur le Podium du Tour MéditErranéen. Certes ! Mais ce n'est pas parce qu'un jour on a surclassé Talansky, Voeckler ou Cummings sur la côte d'azur qu'on pourra faire monter sa côte sur les cols plus durs du Tour. Et pourtant C'est à ce moment qu'il commença à se faire un prénom pouvant faire une chanson : « Et voilà qu'on l'apostrophe, qu'on lui d'mande des autographes, jusqu'aux pays limitrophes, et sur les bords du Télégraphe, on en veut du Jean-Christophe »

Un soir de Juillet 2011 alors qu'on ne l'y attendait pas, au milieu des seigneurs des grandes boucles il intégra le trop convoité top 10 qu'on croit inaccessible et qui pourtant pour lui était une cible.

Mais ce n'est pas parce qu'une fois on a ferraillé avec les plus grands qu'on doit faire le Fanfaron… Et pourtant c'est ce qu'il devint puisqu'il l'emporta encore deux fois au sommet du Mont Faron.Il ne lui en fallut pas davantage, ce chemin faisant, pour obtenir des initiales qui en font un ami, un proche, un familier, un champion, un dieu adopté par tous, J.C comme un certain personnage qui, dit-on, faisait des miracles.

Mais ce n'est pas parce qu'on gravit les marches de la renommée qu'on peut rêver attraper celles du podium de la plus grande épreuve du monde.

Et c'est pourtant ce qu'il advint en ce jour de Juillet 2014 où il devint le Dauphin d'un requin imposant sa maturité auprès de la jeunesse insouciante du nouveau maître de Juillet.

Mais ce n'est pas parce qu'on a de la chance un jour qu'on est dans la veine toujours et rien n'est plus vrai… Chute, rechute, opération, ré-opération. 2015 qui avait débuté en lumière faillit se terminer en calvaire. Mais dans la douleur comme dans la victoire J.C garde la même calme apparence, dans la certitude ou dans le doute il maintient sa même calme éloquence, parlant lentement pour s'exprimer sûrement. Attitude admirable d'un champion tardif qui comme les vendanges génèrent des crus singuliers et originaux. Que ce soit pour ce qu'il a fait, pour ce qu'il fait ou ce qu'il fera, il est notre nouveau héros disposant de cette part d'homme qui fait honneur à nos vélos.


Marc Fayet 
novembre 2015