UNCP UNCP
L'UNCP est le syndicat professionnel des coureurs cyclistes français.
Syndicat de service et de dialogue constructif.
Créé il y a plus de 60 ans, il a pour vocation la représentation des coureurs et la défense de leurs intérêts collectifs et individuels.
contact@uncp.net . Comité Directeur . UNCP 161 Chemin du Buisson – 38110 DOLOMIEU
  • Route Pro Championnats de France Cassel 2023 - Photo Bruno Bade
  • Route Pro Photo Bruno Bade
  • Route d’Occitanie 2020 Photo Bruno Bade
  • Tro Bro Leon 2019 Photo Bruno Bade
  • Paris Camembert 2020 Photo Bruno Bade
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Le billet de Marc FAYET :  Les Héritiers


Nous avions besoin d’une confirmation
Avant la fin de la saison
C’est devenu maintenant une affirmation
Prouvant que nous avions raison
Et nous le déclarons avec admiration
« Il se passe de belles choses à la maison. »


Ce petit quatrain impromptu est destiné à faire un constat qui lui, ne l’est pas. La maison c’est celle du cyclisme Français qui nous offre enfin les perspectives qu’on espérait à l’issue de ce tour de France 2016. Alors que depuis 4 ou 5 ans nous sentions le jardin de nos ambitions fleurir de jeunes pousses pleines de vigueur, il y avait encore à craindre qu’une surprotection étouffe les fruits à venir comme sous une serre trop hermétique, plus isolée qu’un caisson hyperbare. Aujourd’hui nous pouvons affirmer qu’il n’en est rien, elle est là et bien là cette jeune génération décomplexée, pleine de panache et d’envie, pleine d’humour et de distance aussi, et pas seulement dans les pattes. On ne sait plus où donner de la tête tant les talents se multiplient et dans tous les secteurs. On se dit que depuis qu’on est capable de remporter Milan-San-Remo, on peut enfin rêver de Liège-Bastogne-Liège et de la flèche Wallonne. Depuis qu’on va gagner la Californie, on est en droit d’envisager de conquérir le Tour de Suisse, le critérium du Dauphiné et dans la foulée sa grande sœur, le Tour de France. Et tout cela grâce à la production d’optimisme qui semble renaître dans notre sport fait de patience et de confiance réunis. Le Championnat de France nous avait enchanté sur un air de Jacques Brel- On a voulu voir Vesoul et on a vu Vichot- le Tour de France nous a emporté sur des textes à la Blondin- Romain, le Bardet de Diplôme, passe sa maîtrise du Tour avec mention « t’es bien »- C’est ainsi que l’inspiration vient nous visiter comme aux plus belles heures des plus belles lettres sur les plus belles épreuves permettant un tour d’horizon pas si lointain des petits recoins de notre esprit de revanche :


Si Thibaud était un Pinot noir en Juillet, il fut d’abord en juin un bon cru du Chrono.


Si ce Gallopin de Tony a manqué de réussite, on sait qu’il reviendra au galop, plein d’envie. Pour ce qui est du style on parlera d’attaques « A la Philippe » ! et pour l’audace rangeons nous du côté de l’avis de Bryan, notre Coq hardi!


Si nous avons enfin des héritiers de Bernard Hinault, de Laurent Fignon, de Richard Virenque ou de Jacques Anquetil, nous avons aussi un successeur à Marcel Cerdan qui a ouvert, non seulement sa main, mais aussi la porte à Christophe, qui a révélé qu’il n’était pas qu’un morceau de train mais un moteur à lui tout seul. Pierre Rolland a peut-être encore du mal à passer de la brioche Vendéenne… à la Jean-René, au hamburger salade… à la Jonathan, mais on sent que ça viendra. Warren n’est pas encore Barguil, mais il est déjà Wawa sur le bord des routes, première marche vers la renommée qui n’a pas encore sorti ses trompettes. Que de belles perspectives et de bouquets à brandir pour nos champions Français !


Une seule mise en garde cependant, grâce à ce proverbe en guise d’avertissement :
Rien Nacer de courir, il faut cogner à point… De suture.


Marc Fayet 
juillet 2016

Le billet de Marc FAYET :  Les Héritiers


Nous avions besoin d’une confirmation
Avant la fin de la saison
C’est devenu maintenant une affirmation
Prouvant que nous avions raison
Et nous le déclarons avec admiration
« Il se passe de belles choses à la maison. »


Ce petit quatrain impromptu est destiné à faire un constat qui lui, ne l’est pas. La maison c’est celle du cyclisme Français qui nous offre enfin les perspectives qu’on espérait à l’issue de ce tour de France 2016. Alors que depuis 4 ou 5 ans nous sentions le jardin de nos ambitions fleurir de jeunes pousses pleines de vigueur, il y avait encore à craindre qu’une surprotection étouffe les fruits à venir comme sous une serre trop hermétique, plus isolée qu’un caisson hyperbare. Aujourd’hui nous pouvons affirmer qu’il n’en est rien, elle est là et bien là cette jeune génération décomplexée, pleine de panache et d’envie, pleine d’humour et de distance aussi, et pas seulement dans les pattes. On ne sait plus où donner de la tête tant les talents se multiplient et dans tous les secteurs. On se dit que depuis qu’on est capable de remporter Milan-San-Remo, on peut enfin rêver de Liège-Bastogne-Liège et de la flèche Wallonne. Depuis qu’on va gagner la Californie, on est en droit d’envisager de conquérir le Tour de Suisse, le critérium du Dauphiné et dans la foulée sa grande sœur, le Tour de France. Et tout cela grâce à la production d’optimisme qui semble renaître dans notre sport fait de patience et de confiance réunis. Le Championnat de France nous avait enchanté sur un air de Jacques Brel- On a voulu voir Vesoul et on a vu Vichot- le Tour de France nous a emporté sur des textes à la Blondin- Romain, le Bardet de Diplôme, passe sa maîtrise du Tour avec mention « t’es bien »- C’est ainsi que l’inspiration vient nous visiter comme aux plus belles heures des plus belles lettres sur les plus belles épreuves permettant un tour d’horizon pas si lointain des petits recoins de notre esprit de revanche :


Si Thibaud était un Pinot noir en Juillet, il fut d’abord en juin un bon cru du Chrono.


Si ce Gallopin de Tony a manqué de réussite, on sait qu’il reviendra au galop, plein d’envie. Pour ce qui est du style on parlera d’attaques « A la Philippe » ! et pour l’audace rangeons nous du côté de l’avis de Bryan, notre Coq hardi!


Si nous avons enfin des héritiers de Bernard Hinault, de Laurent Fignon, de Richard Virenque ou de Jacques Anquetil, nous avons aussi un successeur à Marcel Cerdan qui a ouvert, non seulement sa main, mais aussi la porte à Christophe, qui a révélé qu’il n’était pas qu’un morceau de train mais un moteur à lui tout seul. Pierre Rolland a peut-être encore du mal à passer de la brioche Vendéenne… à la Jean-René, au hamburger salade… à la Jonathan, mais on sent que ça viendra. Warren n’est pas encore Barguil, mais il est déjà Wawa sur le bord des routes, première marche vers la renommée qui n’a pas encore sorti ses trompettes. Que de belles perspectives et de bouquets à brandir pour nos champions Français !


Une seule mise en garde cependant, grâce à ce proverbe en guise d’avertissement :
Rien Nacer de courir, il faut cogner à point… De suture.


Marc Fayet 
juillet 2016