- Témoignage de commissaires UCI0:58
- Maïténa Cessac et Didier Loiseau (Miller)0:58
- Témoignages Formation Néo Pro 20231:08
- Témoignages Formation Néo Pro 20230:59
- Ronan Augé1:50
- Pierre Gautherat et Jordan Labrosse0:47
- Thomas Bonnet0:30
- Victor Lafay1:37
- Mathieu Ladagnous0:56
- Édouard Bonnefoix et Jean Goubert0:54
- Maël Guégan1:50
- Jimmy Turgis0:28
- Alexis Guérin1:26
Le billet de Marc FAYET : La bonne chanson de Chantonnay
C’est en sifflotant que nous sommes allés à Chantonnay et c’est en chantant que nous en sommes repartis. Nous avions la certitude de nous rendre chez des amis qu’on aime beaucoup, car la Vendée c’est un peu la famille, notre famille à tous, car si on fouille bien, on connait tous un Vendéen. Moi le Vendéen que je connais par exemple s’appelle… Mince je sais plus ! ça finit en eau… D’ailleurs on était tous en eau de tant de tensions ressenties… Il est très connu par là-bas ! Oui ça me revient, il s’appelle Clemenceau mon Vendéen. Je ne sais pas s’il faisait du vélo mais ses moustaches étaient déjà en guidon, ce qui est un signe que la région est propice à ceux qui aiment les vicissitudes du sport et les tours de vis des cadors. Dès notre arrivée on sentait d’ailleurs chez ces Vendéens, leur chaleur, comme s’ils espéraient notre venue depuis longtemps déjà. Je parle des Vendéens mais qu’en est-il des Vendéennes ? Etaient-elles à la hauteur de leur réputation ? Laquelle me demandez-vous ? Je préfère rester silencieux là-dessus car le mystère est tenace dans la légende Vendéenne et des légendes il y en avait quelques-unes ces jours-là qui ont pris naissance à commencer par la légende en marche, celle qui accompagnera à jamais Pauline Ferrand Prevot, impératrice de son championnat. Certaine de son destin et de sa force, persuadée de ses capacités et de la qualité de son histoire, elle a écrit une page éblouissante du cyclisme féminin laissant à l’élégante Audrey Cordon la désormais enviable deuxième place qui en vaut une première pour toutes les autres et qu’elle a accepté sans verser une larme. Et le petit Clément Mary tellement surpris d’avoir revêtu son maillot arc en ciel chez les amateurs qu’il doit encore en pleurer le matin en allant acheter sa baguette ! Et celui plus exceptionnel encore de Steven Tronet qui goûte à presque trente ans aux honneurs qu’on réserve aux plus grands, lui qui se sait un honnête coursier mais un modeste champion. Succès auquel il saura désormais associer son manager, son directeur sportif, ses coéquipiers, son mécano, son vélo, ses jambes, son cœur, et peut-être aussi le paquet de pates qu’il mettra dans son caddy au supermarché, artisan comme les autres de la réussite des petits, des sans grades contrôlant savamment les protides et les glucides de leur alimentation, même si, lucide, Steven se doute bien que la caissière ne le reconnaîtra pas car il ne s’appelle ni Thomas, ni Nacer, ni Arnaud, non il n’est que Steven d’Auber 93, un gars qui a crû en sa chance et qui l’a saisie. Les Vendéens ont fêté et admiré ces vainqueurs-là, même s’ils espéraient que le Boulevard de l’arrivée voit triompher celui qui lui a offert son nom, Thomas Voeckler, certainement le seul coureur vivant à courir sur sa propre route. On ne peut pas tout avoir non plus ! La Vendée est devenue le temps d’un Week-end la capitale de la France mais Thomas n’en est pas devenu le Président et Bernaudeau… C’était l’autre « eau » célèbre qui me manquait et que je connais aussi restera pour encore longtemps son meilleur ambassadeur cycliste, avec une petite brioche en plus.
Marc Fayet
juillet 2015
Le billet de Marc FAYET : La bonne chanson de Chantonnay
C’est en sifflotant que nous sommes allés à Chantonnay et c’est en chantant que nous en sommes repartis. Nous avions la certitude de nous rendre chez des amis qu’on aime beaucoup, car la Vendée c’est un peu la famille, notre famille à tous, car si on fouille bien, on connait tous un Vendéen. Moi le Vendéen que je connais par exemple s’appelle… Mince je sais plus ! ça finit en eau… D’ailleurs on était tous en eau de tant de tensions ressenties… Il est très connu par là-bas ! Oui ça me revient, il s’appelle Clemenceau mon Vendéen. Je ne sais pas s’il faisait du vélo mais ses moustaches étaient déjà en guidon, ce qui est un signe que la région est propice à ceux qui aiment les vicissitudes du sport et les tours de vis des cadors. Dès notre arrivée on sentait d’ailleurs chez ces Vendéens, leur chaleur, comme s’ils espéraient notre venue depuis longtemps déjà. Je parle des Vendéens mais qu’en est-il des Vendéennes ? Etaient-elles à la hauteur de leur réputation ? Laquelle me demandez-vous ? Je préfère rester silencieux là-dessus car le mystère est tenace dans la légende Vendéenne et des légendes il y en avait quelques-unes ces jours-là qui ont pris naissance à commencer par la légende en marche, celle qui accompagnera à jamais Pauline Ferrand Prevot, impératrice de son championnat. Certaine de son destin et de sa force, persuadée de ses capacités et de la qualité de son histoire, elle a écrit une page éblouissante du cyclisme féminin laissant à l’élégante Audrey Cordon la désormais enviable deuxième place qui en vaut une première pour toutes les autres et qu’elle a accepté sans verser une larme. Et le petit Clément Mary tellement surpris d’avoir revêtu son maillot arc en ciel chez les amateurs qu’il doit encore en pleurer le matin en allant acheter sa baguette ! Et celui plus exceptionnel encore de Steven Tronet qui goûte à presque trente ans aux honneurs qu’on réserve aux plus grands, lui qui se sait un honnête coursier mais un modeste champion. Succès auquel il saura désormais associer son manager, son directeur sportif, ses coéquipiers, son mécano, son vélo, ses jambes, son cœur, et peut-être aussi le paquet de pates qu’il mettra dans son caddy au supermarché, artisan comme les autres de la réussite des petits, des sans grades contrôlant savamment les protides et les glucides de leur alimentation, même si, lucide, Steven se doute bien que la caissière ne le reconnaîtra pas car il ne s’appelle ni Thomas, ni Nacer, ni Arnaud, non il n’est que Steven d’Auber 93, un gars qui a crû en sa chance et qui l’a saisie. Les Vendéens ont fêté et admiré ces vainqueurs-là, même s’ils espéraient que le Boulevard de l’arrivée voit triompher celui qui lui a offert son nom, Thomas Voeckler, certainement le seul coureur vivant à courir sur sa propre route. On ne peut pas tout avoir non plus ! La Vendée est devenue le temps d’un Week-end la capitale de la France mais Thomas n’en est pas devenu le Président et Bernaudeau… C’était l’autre « eau » célèbre qui me manquait et que je connais aussi restera pour encore longtemps son meilleur ambassadeur cycliste, avec une petite brioche en plus.
Marc Fayet
juillet 2015
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