


Le regard et la plume de Marc Fayet
Aïe mes aïeux !
Nous sommes bien contraints de l'accepter, le cyclisme est un sport de vieux et le tour de France une épreuve d'un autre temps. Jamais cette considération ne fut aussi justifiée que par le début de cette édition 2021. Il faut dire pour enfoncer le clou, que le tour a débuté sur une terre ancestrale où sont nées les plus vieilles légendes attachées à ce sport et qui a généré des champions inscrits désormais sur les encyclopédies des siècles précédents et dont les images jaunies appartiennent au passé. Sans parler de ce maillot d'une équipe Belge se présentant le premier jour ayant repris ridiculement le code couleur d'une équipe française défunte nous ramenant aux années 1970… Autant d'éléments qui confirment une forme de ringardise et qui attire cet énorme public qui se presse depuis deux jours au bord des routes, avide de morbidité et animé d'une curiosité malsaine. Non, il faut l'admettre, il ne peut y avoir d'autre motivation… A moins qu'il ne s'agisse d'une tradition qui perdure, d'un respect instinctif et involontaire des valeurs d'antan quand le sport cycliste était le plus populaire des spectacles. Pour en relater la saveur et la puissance, rien de tel que les ancêtres qui, des étoiles encore plein les yeux, continuent à relater et resasser les passes d'armes inoubliables de ces figures presque oubliées que sont Coppi, Geminiani, Koblet, Bartali, Anquetil, Poulidor, Hinault, Fignon, Indurain, Contador, repères chronologiques et non exhaustifs de cet événement estival où on tente de raconter de nouvelles histoires sur les mêmes chemins et de nouvelles émotions calquées sur les anciennes. La vie comme le tour est un éternel recommencement et toutes générations confondues voici que dans une forme d'unisson, le fossé semble se combler, depuis la maladroite au ciré jaune qui veut prouver à ses grands parents allemands que c'est bien elle qui est là sur ces routes pour participer du spectacle auquel ils venaient assister jadis, jusqu'à ce champion parvenant enfin à rendre justice à son grand-père en endossant une autre tunique jaune que son aïeux n'était jamais parvenu à endosser en plus de 20 ans de carrière. Alors oui ces deux événements sur deux jours on fait mal, d'abord à ceux qui se sont retrouvés râpés, abîmés et parfois cassés, mais aussi à celui qui n'a pu retenir ses larmes après sa victoire le lendemain comme pour exprimer la joie et la peine héritées d'une histoire familiale et cycliste qui débuta au milieu du siècle dernier.
Oui le vélo est une vieille histoire, on roule, on tombe, on gagne, on pleure, on rit, on exulte, on hurle, on espère, on souffre, on repart, on voit rouge, on voit vert, on voit jaune et toujours quelque part il y a un grand père à qui on veut dire bonjour, un grand-père à qui on veut rendre hommage, un grand père qui nous manque et le tour est là pour nous dire qu'il ne faut pas l'oublier, pas oublier tous les grands-pères qui nous permettent de continuer à vibrer avec ce vieux sport, cette course plus que centenaire qui attire ces champions de plus en plus jeunes, confiants du rôle qui est le leur et dont ils ne peuvent se détacher pour poursuivre la tradition malgré eux, grâce à eux et à leurs aïeux. Mais il faut faire gaffe quand même ! Nous sommes des êtres fragiles et trop d'émotions, tuent l'émotion.
De Marc FAYET, comédien, auteur dramatique et metteur en scène français
Le regard et la plume de Marc Fayet
Aïe mes aïeux !
Nous sommes bien contraints de l'accepter, le cyclisme est un sport de vieux et le tour de France une épreuve d'un autre temps. Jamais cette considération ne fut aussi justifiée que par le début de cette édition 2021. Il faut dire pour enfoncer le clou, que le tour a débuté sur une terre ancestrale où sont nées les plus vieilles légendes attachées à ce sport et qui a généré des champions inscrits désormais sur les encyclopédies des siècles précédents et dont les images jaunies appartiennent au passé. Sans parler de ce maillot d'une équipe Belge se présentant le premier jour ayant repris ridiculement le code couleur d'une équipe française défunte nous ramenant aux années 1970… Autant d'éléments qui confirment une forme de ringardise et qui attire cet énorme public qui se presse depuis deux jours au bord des routes, avide de morbidité et animé d'une curiosité malsaine. Non, il faut l'admettre, il ne peut y avoir d'autre motivation… A moins qu'il ne s'agisse d'une tradition qui perdure, d'un respect instinctif et involontaire des valeurs d'antan quand le sport cycliste était le plus populaire des spectacles. Pour en relater la saveur et la puissance, rien de tel que les ancêtres qui, des étoiles encore plein les yeux, continuent à relater et resasser les passes d'armes inoubliables de ces figures presque oubliées que sont Coppi, Geminiani, Koblet, Bartali, Anquetil, Poulidor, Hinault, Fignon, Indurain, Contador, repères chronologiques et non exhaustifs de cet événement estival où on tente de raconter de nouvelles histoires sur les mêmes chemins et de nouvelles émotions calquées sur les anciennes. La vie comme le tour est un éternel recommencement et toutes générations confondues voici que dans une forme d'unisson, le fossé semble se combler, depuis la maladroite au ciré jaune qui veut prouver à ses grands parents allemands que c'est bien elle qui est là sur ces routes pour participer du spectacle auquel ils venaient assister jadis, jusqu'à ce champion parvenant enfin à rendre justice à son grand-père en endossant une autre tunique jaune que son aïeux n'était jamais parvenu à endosser en plus de 20 ans de carrière. Alors oui ces deux événements sur deux jours on fait mal, d'abord à ceux qui se sont retrouvés râpés, abîmés et parfois cassés, mais aussi à celui qui n'a pu retenir ses larmes après sa victoire le lendemain comme pour exprimer la joie et la peine héritées d'une histoire familiale et cycliste qui débuta au milieu du siècle dernier.
Oui le vélo est une vieille histoire, on roule, on tombe, on gagne, on pleure, on rit, on exulte, on hurle, on espère, on souffre, on repart, on voit rouge, on voit vert, on voit jaune et toujours quelque part il y a un grand père à qui on veut dire bonjour, un grand-père à qui on veut rendre hommage, un grand père qui nous manque et le tour est là pour nous dire qu'il ne faut pas l'oublier, pas oublier tous les grands-pères qui nous permettent de continuer à vibrer avec ce vieux sport, cette course plus que centenaire qui attire ces champions de plus en plus jeunes, confiants du rôle qui est le leur et dont ils ne peuvent se détacher pour poursuivre la tradition malgré eux, grâce à eux et à leurs aïeux. Mais il faut faire gaffe quand même ! Nous sommes des êtres fragiles et trop d'émotions, tuent l'émotion.
De Marc FAYET, comédien, auteur dramatique et metteur en scène français
Walter Beneteau 1972-2022
L'ami de l'UNCP et l'ancien champion Walter Beneteau est décédé soudainement à l'âge de 50 ans.
Le Vendéen aura marqué son sport. Le coureur a multiplié les écuries, en marquant son passage à chaque reprise.
Il est passé par les équipes Bonjour entre 2000 et 2002, avant de rejoindre Brioches La Boulangère jusqu’en 2004, puis Bouygues Télécom entre 2005 et 2006.
Depuis, Walter Bénéteau était assistant technique au travers des équipes TotalEnergies et B&B Hôtels.
Le natif des Essarts aura participé sept fois au Tour de France, entre 2000 et 2006.
AG/Convention LNC 2022
L'UNCP a participé à la table ronde sur la formation/reconversion des coureurs pros lors de l'AG/Convention de la LNC.
Comme chaque institution du sport tricolore, la Ligue Nationale de Cyclisme organise avec l'ensemble de ses membres son Assemblée Générale. Mais pour 2022, elle se doublait d'une Convention sur l'actualité du cyclisme professionnel tricolore. Deux tables rondes ont été proposées avec des sujets plus que jamais d'actualité dans un sport en pleine mutation.
Bergerac 30 novembre 2019Bergerac 30 novembre 2019
Remise des Trophées UNCP et de la Coupe de France FDJSur la route, respectons-nous !
Sécurité routière cyclisme professionnelVoir toutes les vidéos >>